Les dirigeants agricoles ont déclaré avoir demandé aux manifestants à la frontière de Shambhu s’ils devaient poursuivre ou revenir à la table des négociations. « Notre peuple nous a dit de trouver une solution par le biais de discussions », a déclaré un dirigeant.
Les agriculteurs protestent aujourd’hui Mises à jour en direct : Sarvan Singh Pandher, coordinateur de Kisan Mazdoor Morcha, et Jagjit Singh Dallewal, président de BKU Ekta (Sidhupur), se rendent à Chandigarh pour de nouveaux entretiens avec les ministres centraux. S’adressant aux médias, les dirigeants ont déclaré que les manifestants à la frontière de Shambhu avaient le choix de poursuivre ou de retourner à la table des négociations. « Nos collaborateurs nous ont dit de trouver une solution par le biais de discussions », a déclaré Dallewal.
Peu après que les agriculteurs protestataires aient repris leur marche vers la capitale de l’État, le chaos a éclaté à la frontière de Shambhu. Les forces de sécurité ont tiré des obus lacrymogènes pour disperser la foule. Jusqu’à présent, au moins dix agriculteurs ont été blessés. Entre-temps, les frontières de Delhi ont été renforcées par un personnel de sécurité déployé en grand nombre et des barricades érigées à tous les points d’entrée possibles. Cela survient après que des scènes chaotiques ont éclaté mardi à la frontière du Pendjab dans l’Haryana, avec des manifestants affrontant les forces de sécurité qui ont tiré des obus de gaz lacrymogènes – dont certains largués depuis des drones – pour tenter de les arrêter. Des dizaines de personnes ont été blessées.
Que réclament les agriculteurs ? Entre autres choses, les agriculteurs exigent la garantie MSP pour 23 récoltes, l’abandon de leurs dettes et le retrait des poursuites déposées contre eux lors de la campagne paysanne 2020-21. Le Centre, s’étant brûlé les mains avec cette agitation qui a duré un an aux frontières de Delhi et n’a pris fin qu’après l’abrogation des trois lois agricoles, a organisé deux séries de réunions avec les dirigeants agricoles pour arrêter la marche, en vain.